Les Marches du vide. Une première expérimentale à Ottignies !

Fin juin, une première marche du vide réunissait une vingtaine de personnes au centre d’Ottignies. Cette promenade guidée d’environ cinq kilomètres vise à sensibiliser divers publics à la question du droit au logement et, tout particulièrement, à la lutte contre l’inoccupation. La première marche abordait notamment l’action en cessation. Cet outil de lutte contre l’inoccupation dont des associations de droit au logement peuvent se saisir est consacré par le Code wallon de l’habitation durable. L’originalité du dispositif est de partir du local pour agir sur le régional.

La première édition, expérimentale, avait pour but de tester un modèle qui s’adaptera à divers publics et qui pourrait être dupliqué, localement, pour susciter un maillage régional comme base collective de mobilisation sur les moyen et long termes. Selon les personnes à mobiliser/sensibiliser (personnes sans-abri, responsables communaux, propriétaires, etc.), chaque marche abordera un aspect de la problématique en arborant une thématique spécifique adaptée au public visé et aux objectifs identifiés par les organisateurs. Ainsi, suivant un parcours choisi, une vingtaine de personnes partiront à la découverte d’un territoire avec un œil nouveau, attaché à percevoir l’environnement, qu’il soit urbain ou rural, par le prisme du droit au logement. Le parcours d’environ cinq kilomètres, guidé par un ou plusieurs animateurs et/ou experts, est tracé pour permettre la découverte des enjeux des territoires et des logements inoccupés.

Aux manettes de cette première marche, Brice Droumart de Laïcité Brabant wallon et Vincent Wattiez du Réseau brabançon pour le droit au logement, pour l’animation, et Clara Adler d’Habitat et Participation asbl.

Chaque halte est l’occasion d’informer sur les questions relatives au cadre légal, aux types d’habitats, aux divers enjeux ciblés (notamment l’identification), aux effets pervers des inoccupations sans raison légitime (chancre, sensation d’insécurité, pression sur la pénurie…), aux expériences vécues (de citoyen.ne.s ou d’administrations), aux occupations conventionnées ou non, mais aussi d’échanger avec les participant·es de manière critique, créative et argumentée autour des problématiques liées à l’inoccupation de logement.

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